J’ai coutume de dire que les poêles que je construis ne prennent pas de place, ils structurent l’espace. Et il arrive en effet que des clients aient plus de place après avoir remodelé l’agencement de leur pièce à vivre autour d’un poêle couvrant plusieurs mètres carrés.
Car le poêle maçonné n’est pas (forcément) un cube qui chauffe, et c’est en cela qu’il se distingue des poêles de facture industrielle : des éléments d’accumulation de chaleur peuvent très bien remplir d’autres fonctions. La banquette chauffante est assurément l’option la plus plébiscitée par les enthousiastes du poêle artisanal, mais il y a de multiples possibilités : cloison, baignoire, escalier … Les contraintes de votre habitation et vos besoins spécifiques peuvent être les meilleurs stimulants de notre imagination !
Puisque du point de vue de l’efficacité, il est souhaitable de donner au poêle une position centrale dans l’habitat, il est intéressant de structurer les espaces fonctionnels autour de lui.
Par exemples :
- une paroi chauffante le long de la salle de bain : la douche, le miroir et le lavabo s’alignant derrière
- un fourneau entre le salon et la cuisine
- un »bar » entre la cuisine et le coin repas
- le dos du poêle donnant sur une entrée, les vêtements et chaussures mouillés s’en remettront plus vite …
A l’inverse, le poêle peut s’intégrer dans des structures existantes prenant déjà une place importante : construit en « traversant » dans un mur de refend, ou en poêle-escalier dans une large trémie …